Connaissez-vous Sohrab Chitan ? Sohrab fait partie de la communauté Bon Parfumeur et soutient pleinement toutes nos idées les plus folles. Pour vous aider à mieux connaître ce talent brut, nous vous proposons de partager son histoire.
Danseur et chorégraphe, Sohrab est un véritable passionné qui se donne corps et âme à son art. Qu'est-ce qui le motive ? C'est en dansant sans relâche qu'il trouve le bonheur et qu'il accède à des émotions allant de la passion au chagrin d'amour, en passant par la peur. En quelques mots, c'est là qu'il se sent vivant.
La danse et la chorégraphie ne font qu'un pour Sohrab. Dans le studio, il aime transpirer autant que ses danseurs qu'il guide avec passion. Il aime aussi s'effacer pour devenir l'un de leurs plus fervents spectateurs. C'est une citation de Maurice Béjart qui résonne le plus profondément chez Sohrab : "La chorégraphie, c'est comme l'amour : ça se fait à deux".
Bien que formé à la danse classique, il refuse de se laisser enfermer dans une case. Ni danseur classique, ni contemporain... mais un artiste au talent immense, désireux de transmettre son art au plus grand nombre !
Quelques mots de Sohrab :
Nous sommes très attachés à transmettre un savoir-faire, à montrer l'authenticité de nos parfums. La danse, c'est aussi la transmission, n'est-ce pas ?
La danse est un apprentissage qui dure toute la vie. Il s'agit de transmettre à d'autres danseurs et d'apprendre de ces artistes qui travaillent au service de la danse. C'est beau de voir cette transmission constante dans un sens ou dans l'autre.
Le parfum est quelque chose de très personnel et émotionnel, que ressentez-vous lorsque vous le portez ?
Je finis de m'habiller quand je me parfume. À ce moment-là, lorsque je termine mon rituel matinal, cela donne le ton de ma journée. Le parfum nous donne un sentiment d'enracinement et d'existence, comme la danse, qui est par définition enracinée. Danser, c'est s'élever, mais il faut déjà être ancré au sol.
Le corps, la peau et la chaleur qui en émane donnent vie aux parfums. Quel lien feriez-vous entre l'art de se parfumer et celui de danser ?
Se parfumer, c'est prendre une odeur, mais les odeurs sont aussi très identifiantes. Quand je danse, il y a une multitude d'odeurs qui m'entourent, l'odeur des partenaires, de la colophane, de la scène. La sueur a aussi une odeur. Le tout mélangé aux parfums que les individus portent, ce mélange unique et ultra-personnel marque le temps et l'espace. Le lien entre ces deux formes d'art est la transpiration, l'eau.
Vous êtes très demandée, si on veut venir vous voir danser, où va-t-on ?
Nous avons dansé à la Villa Noailles. C'était une performance pour la 36ème édition du festival de la mode. Pour le 7 avril, je travaille sur la pièce "Fin de journée Deter".
Sohrab vibre et raisonne avec passion. Un peu comme nos parfumeurs créatifs qui écrivent pour nous des fragrances tordues et uniques, il invente des chorégraphies qui nous racontent à chaque fois une nouvelle histoire...
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